(Investir au Cameroun) - Les opérations de recensement des producteurs de cacao éligibles à la prime à la qualité des fèves débutent ce 16 avril 2024, dans tous les bassins de production du Cameroun. Le communiqué publié par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, ne précise pas la date de fin du recensement. Cependant, le ministre invite les producteurs concernés à se rapprocher des délégations départementales de son ministère, des agences de l’Office National du Cacao et du Café (ONCC), ainsi que des préfectures et sous-préfectures pour connaître les modalités de constitution du dossier.
« Afin de répondre aux exigences de plus en plus contraignantes du marché international en matière de normes et de qualité du cacao exporté, et dans l’optique de soutenir les efforts des producteurs, confrontés à un marché imprévisible, marqué par des fluctuations à la baisse des prix, le gouvernement, sous la très haute impulsion du chef de l’Etat, (…) a décidé, en guise de mesure d’accompagnement, à l’issue de la campagne 2016-2017, de l’instauration d’une prime de qualité au producteur, adossée sur la mise en marché d’un cacao de grade I (de bonne qualité, NDLR)», rappelle le ministre Mbarga Atangana.
On se souvient que la première enveloppe distribuée aux producteurs au titre de cette prime, pour la saison 2017-2018, avait atteint un peu plus de 774 millions de FCFA. La deuxième, pour les campagnes 2018/2019 et 2019/2020, s'était élevée à 2 milliards de FCFA, soit en moyenne un milliard de FCFA par saison. Le montant global des primes du troisième round de distribution n’a pas encore été révélé.
Cette prime, qui fait partie des actions menées par le Cameroun depuis plus de 10 ans pour améliorer la qualité de ses fèves et éviter ainsi des décotes considérables sur le marché international, porte visiblement ses fruits. À titre d’illustration, selon le rapport établi par l’ONCC au terme de la campagne cacaoyère 2020-2021, le Cameroun a non seulement enregistré « le meilleur volume de tous les temps » en termes de fèves soumises au contrôle qualité, mais aussi « le meilleur pourcentage de fèves de grade I des vingt dernières années ».
BRM
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